Dès le 1er janvier 2025, les conditions d’utilisation des tickets restaurant pourraient être revues. En effet, avec l’arrêt des discussions au Sénat, les mesures provisoires qui facilitaient leur emploi dans les grandes surfaces alimentaires ne seront pas prolongées.
Ainsi, les restrictions et plafonds appliqués avant 2022 feront leur retour, limitant considérablement les options d’achat pour des millions de Français. Cet article explore les conséquences de ce retour en arrière sur le pouvoir d’achat des salariés.
Le 4 décembre 2024, une motion de censure a mis fin au gouvernement en place, provoquant une paralysie des travaux parlementaires. Cette situation a entraîné le report de nombreux dossiers, dont celui concernant les tickets restaurant.
La loi transitoire adoptée pour assurer les fonctions essentielles de l’État n’inclut pas ce sujet. Par conséquent, les salariés devront composer avec les anciennes limitations, sans garantie d’amélioration à court terme.
Les utilisateurs ne pourront plus payer certains produits avec leurs titres restaurant. Les articles non consommables immédiatement, comme la farine, l’huile ou encore le vin, ne seront plus éligibles. Seuls les produits prêts à être consommés, tels que les plats cuisinés ou les fruits frais, resteront accessibles.
Le montant maximal utilisable par jour repassera à 19 euros, contre 25 euros actuellement. Cette modification pourrait impacter directement le pouvoir d’achat des bénéficiaires qui avaient pris l’habitude de dépenser davantage pour leurs courses alimentaires.
Pour de nombreux salariés, les titres restaurant représentaient une aide précieuse pour leurs achats du quotidien. En effet, avec l’inflation, les tickets restaurant étaient devenus un outil essentiel pour des millions de Français. Leur usage, facilité ces dernières années, a permis d’alléger les dépenses alimentaires.
Le retour aux restrictions précédentes soulève des questions sur l’équilibre entre soutien au pouvoir d’achat et respect des règles initiales.
Malgré l’absence de gouvernement, des acteurs politiques tentent de maintenir le dossier sur la table. Mathilde Panot, cheffe des députés insoumis, a proposé d’intégrer ce sujet à l’ordre du jour du Sénat. Les sénateurs Les Républicains se sont engagés à accélérer les discussions pour trouver une solution rapide.
Certaines grandes surfaces pourraient continuer d’accepter les tickets restaurant pour des achats non conformes aux nouvelles règles, le temps d’adapter leurs systèmes. Cependant, cela risque de susciter la colère des restaurateurs, qui souhaitent un retour à une utilisation stricte des titres.
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