Le digital nomade exerce une activité en ligne afin de pouvoir se déplacer, dans son pays d’origine ou en voyage à l’étranger, sous la contrainte d’avoir du matériel informatique et une bonne connexion internet. Intimement lié au monde numérique, ce mode de vie convient majoritairement à un profil de freelance, mais certains peuvent également avoir un travail salarié en « remote », soit 100 % en télétravail. Comme tout créateur d’entreprise, les entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans le nomadisme digital doivent choisir un statut juridique adapté à la gestion de leur activité à distance. Les formes juridiques privilégiées sont la micro-entreprise, l’EURL, la SASU et le portage salarial, chacune comportant des avantages et inconvénients.
La micro-entreprise est une Entreprise Individuelle (EI) bénéficiant d’un statut simplifié. Ce statut répond bien aux attentes des nomades digitaux freelances en raison de ses nombreux avantages :
La Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle, ou SASU, est souvent privilégiée par les entrepreneurs qui réalisent seuls la création de leur entreprise, comme les nomades numériques. Il faut savoir que :
Dans une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée, ou EURL, le nomade digital est à la fois dirigeant et associé unique. Il n’est responsable de la société qu’à hauteur de son investissement. L’EURL est caractérisée par :
Le portage salarial se situe à mi-chemin entre salariat et entrepreneuriat. Ce dispositif est basé sur une relation contractuelle entre 3 parties : la société de portage, le salarié porté et le client. Le freelance profite des avantages du salariat tout en gardant son autonomie quant au choix des clients, des missions, de son temps et de son lieu de travail. Parmi ces nombreux avantages, on retrouve :
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