En Amérique, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique ou en Asie, tous les pays de chaque continent ont leur propre législation et leurs propres règles fiscales. Négocier une mission à l’étranger peut vite se transformer en véritable casse-tête pour un professionnel indépendant qui souhaite proposer ses services à l’international. Chaque prestation doit s’adapter au contexte règlementaire de son pays d’accueil et de la société qui l’emploie. Avec la mondialisation des marchés, les opportunités sont nombreuses pour le consultant autonome ou le digital nomade qui veut valoriser son expertise auprès des entreprises du monde entier. Le portage salarial international offre des solutions innovantes au travailleur indépendant pour développer son activité en dehors des frontières françaises, en simplifiant les démarches administratives et en lui proposant un accompagnement privilégié dans un environnement sécurisant.
Le portage salarial repose sur une relation tripartite entre une société de portage, le salarié porté et une entreprise cliente. Grâce à cette forme de travail, le travailleur indépendant n’a pas besoin de créer sa propre structure. Il signe simplement un contrat de travail avec la société de portage. Ainsi, il bénéficie de la sécurité de l’emploi et de tous les autres avantages du salariat, tout en gardant une autonomie totale d’entrepreneur pour choisir ses clients, négocier ses missions et fixer ses tarifs. La société de portage s’occupe de la gestion administrative et comptable de l’activité du salarié porté, liée à :
À la fin du mois, elle transforme son chiffre d’affaires en rémunération mensuelle, après avoir déduit des frais de gestion et des charges sociales. Le fonctionnement du portage salarial international est similaire à celui du portage salarial classique, mais il comporte quelques subtilités.
Au cours d’une mission à l’international, le salarié porté doit choisir entre deux statuts distincts : le détachement ou l’expatriation.
Le consultant détaché est fiscalement domicilié en France. Ses missions sont souvent ponctuelles. Il reste affilié au régime général de la Sécurité sociale pendant toute la durée de son séjour à l’étranger et garde les mêmes garanties que s’il travaillait sur le sol français : assurance maladie, assurance chômage et cotisations retraite. Le détachement est uniquement possible dans les pays de l’Union européenne ou dans ceux qui ont passé un accord bilatéral avec la France.
Le consultant expatrié signe un contrat de droit local au lieu d’un contrat de travail. Il est alors soumis à la règlementation fiscale et au régime de protection sociale de son pays d’accueil. Si cette couverture sociale est insuffisante, il peut conserver les garanties de la Sécurité sociale française en cotisant à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE). Le salarié expatrié réalise généralement des missions de longue durée.
En France, le portage salarial est régi par le Code du travail et une convention collective dédiée. Cette formule est riche en avantages sociaux pour le salarié porté. Cependant, le consultant international peut décider de se tourner vers une société de portage étrangère, soumise au droit du travail de son pays, mais qui offre parfois une protection sociale réduite. La fiscalité locale peut alors jouer en faveur du consultant, grâce à des cotisations sociales et patronales moins importantes. Pourtant, la différence majeure entre une société de portage en France ou à l’étranger réside principalement dans la qualité de l’accompagnement et l’accès à la formation, qui est plus difficile à assurer par une société basée à l’étranger.
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