Les développeurs informatiques décidés à se lancer à leur propre compte peuvent opter pour le portage salarial, afin de combiner indépendance du freelancing et cadre sécurisé du salariat. En effet, le développeur web, mobile ou logiciel est chargé de trouver ses missions par lui-même. La société de portage salarial se charge de convertir son chiffre d’affaires en salaires mensuels. Ceux-ci représentent un certain montant des revenus totaux hors taxe générés par le consultant en développement informatique.
Les développeurs qui se tournent vers le portage salarial sont assimilés aux salariés traditionnels en matière de cotisations sociales. Ainsi, ils sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale. Afin de bénéficier de l’ensemble des protections sociales liées à ce régime, ces professionnels de l’informatique cotisent à différentes charges sociales :
Ces cotisations sont versées à l’Urssaf par la société de portage salarial. Les cotisations sociales et patronales représentent presque 50 % du chiffre d’affaires (CA) hors taxe perçu par le développeur porté.
Les frais de gestion prélevés par les sociétés de portage salarial varient en fonction des entreprises. Ils sont évoluent, généralement, entre 5 à 10 % du CA généré par le développeur informatique. Cette somme permet de financer les frais de service garantis par la société de portage salarial : gestion des contrats, de la comptabilité, des impayés et des procédures de recouvrement, etc.
Les frais de professionnels englobent les dépenses liées aux missions du consultant. Ils peuvent être remboursés par le client du développeur porté ou par la société de portage salarial. Ces dépenses peuvent être liées :
La prise en charge des frais de mission est définie lors de la mise en place du contrat liant les différents acteurs du portage salarial (salarié porté, société de portage salarial et entreprise cliente).
En prenant en compte les cotisations et frais décrits précédemment, le développeur porté peut estimer son salaire net. En effet, le salaire brut peut être calculé en retirant les frais de gestion de la société de portage salarial au chiffre d’affaires hors taxe de départ. Le développeur doit ensuite soustraire les charges sociales et les frais professionnels à ce salaire brut. Enfin, pour obtenir le salaire net, il doit ajouter à ce montant les frais de missions remboursés par le client.
En conclusion, le consultant ou développeur informatique porté doit prendre en compte tous ces paramètres lors du choix de la société de portage salarial, mais également lors de la négociation et du calcul du TJM (Taux Journalier Moyen) avec son ou ses clients. Il est conseillé de se renseigner à la fois au sujet des tarifs pratiqués sur le marché de la prestation de services numériques, mais également de ne pas descendre en dessous de 400 euros/jour en matière de TJM, pour optimiser son salaire net.
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