Digital nomade : quel statut choisir ?

Freddy
Diplômé d'une licence d'histoire et d'un master en patrimoine numérique, Freddy est rédacteur web depuis 2 ans, spécialisé dans les sujets liés au droit du travail, aux ressources humaines et à la paie.
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Table des matières

Le digital nomade exerce une activité en ligne afin de pouvoir se déplacer, dans son pays d’origine ou en voyage à l’étranger, sous la contrainte d’avoir du matériel informatique et une bonne connexion internet. Intimement lié au monde numérique, ce mode de vie convient majoritairement à un profil de freelance, mais certains peuvent également avoir un travail salarié en « remote », soit 100 % en télétravail. Comme tout créateur d’entreprise, les entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans le nomadisme digital doivent choisir un statut juridique adapté à la gestion de leur activité à distance. Les formes juridiques privilégiées sont la micro-entreprise, l’EURL, la SASU et le portage salarial, chacune comportant des avantages et inconvénients.

Le digital nomade en micro-entreprise

La micro-entreprise est une Entreprise Individuelle (EI) bénéficiant d’un statut simplifié. Ce statut répond bien aux attentes des nomades digitaux freelances en raison de ses nombreux avantages :

  • la création d’une micro-entreprise est simple et rapide ;
  • sa gestion quotidienne se limite à la tenue d’un livre de recettes, à la facturation client, à la déclaration de son chiffre d’affaires en ligne et au paiement des cotisations ;
  • la TVA est exonérée en dessous de 34 400 euros pour les activités libérales ;
  • les charges sociales représentent 22 % du chiffre d’affaires et il n’y a pas de cotisations si le chiffre d’affaires est égal à zéro ;
  • le plafond de chiffre d’affaires est de 72 600 euros par an. Au-delà de ce seuil, le statut de micro-entrepreneur peut être conservé si le dépassement ne se produit pas pendant 2 années consécutives.

Le digital nomade en SASU

La Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle, ou SASU, est souvent privilégiée par les entrepreneurs qui réalisent seuls la création de leur entreprise, comme les nomades numériques. Il faut savoir que :

  • la SASU est constituée d’un seul associé qui détermine le capital social et les règles d’organisation de la société ;
  • aucun capital social minimal n’est exigé et il peut être constitué en numéraire ou en nature ;
  • l’associé unique peut bénéficier du régime général de la sécurité sociale ;
  • sa responsabilité est limitée ;
  • les démarches pour la création sont plus complexes et plus coûteuses.

Quel statut pour le digital nomade

Le digital nomade en EURL

Dans une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée, ou EURL, le nomade digital est à la fois dirigeant et associé unique. Il n’est responsable de la société qu’à hauteur de son investissement. L’EURL est caractérisée par :

  • un patrimoine personnel protégé des créanciers ;
  • un associé unique libre de choisir son capital et dont la rémunération peut être fixe ou variable ;
  • une fiscalité avantageuse, car seul le bénéfice réel est imposable ;
  • un fonctionnement juridique simple et sécurisant, car il est soumis à un cadre légal strict imposé par le Code du commerce ;
  • un gérant avec le statut de travailleur non-salarié et qui n’a pas accès à l’assurance chômage.

Le digital nomade en portage salarial

Le portage salarial se situe à mi-chemin entre salariat et entrepreneuriat. Ce dispositif est basé sur une relation contractuelle entre 3 parties : la société de portage, le salarié porté et le client. Le freelance profite des avantages du salariat tout en gardant son autonomie quant au choix des clients, des missions, de son temps et de son lieu de travail. Parmi ces nombreux avantages, on retrouve :

  • la possibilité de bénéficier d’un contrat de travail qui garantit la sécurité de l’emploi, l’accès à l’assurance maladie, la retraite, l’assurance chômage, la formation ;
  • l’absence des démarches de création d’entreprise ;
  • la rémunération sous forme de salaire mensuel, basé sur son chiffre d’affaires, charges sociales déduites ;
  • l’absence de gestion de tâches chronophages, puisque la société de portage s’occupe des contraintes administratives, des factures et de la comptabilité en contrepartie de versement de frais de gestion.

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