Freelance et auto-entrepreneur : Les défis de l’accès au crédit immobilier

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Auteur : Freddy
Diplômé d'une licence d'histoire et d'un master en patrimoine numérique, Freddy est rédacteur web depuis 2 ans, spécialisé dans les sujets liés au droit du travail, aux ressources humaines et à la paie.
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Table des matières

L’aspiration à la propriété est un rêve profondément ancré chez la plupart des Français. Cependant, la réalisation de ce rêve est de plus en plus entravée par des obstacles financiers, en particulier pour les travailleurs indépendants. En effet, beaucoup se heurtent à une montée spectaculaire des taux d’intérêt et à une réticence croissante des banques à leur octroyer des prêts immobiliers.

Dans cet article, nous explorerons les défis auxquels sont confrontés les freelances et les auto-entrepreneurs pour accéder au crédit immobilier. Par-delà les chiffres, nous découvrirons les stratégies et alternatives envisageables pour les indépendants désireux de concrétiser leur projet immobilier.

Quels sont les obstacles rencontrés par les travailleurs indépendants ?

La première barrière dressée sur le chemin des travailleurs indépendants vers l’accession à la propriété, réside dans les taux immobiliers. Actuellement, ces derniers dépassent les 4%. Une hausse qui ne s’est pas produit depuis près d’une décennie. Cette escalade rapide rend non seulement le crédit immobilier moins accessible, mais engendre des implications importante sur la capacité des indépendants à réaliser leur rêve d’accéder à la propriété.

Cette difficulté est accentuée par la réticence des banques à prêter aux travailleurs indépendants. Les taux immobiliers élevés se conjuguent ainsi avec une posture prudente adoptée par les banques, ce qui complexifie davantage l’accès au crédit pour de nombreux ménages. Cette situation, déjà préoccupante pour l’ensemble des emprunteurs, se révèle particulièrement problématique pour les travailleurs indépendants. En effet, selon une enquête réalisée par l’agence Markettiers pour la fintech Rollee, 60 % d’entre eux ont essuyé un refus de prêt, même avec un historique financier favorable.

Quelles conséquences pour les indépendants ?

Suite à des refus répétés, 45% des indépendants ont dû abandonner leur rêve d’acquérir un prêt immobilier. Ce chiffre met en lumière, les conséquences concrètes des politiques restrictives des banques sur leur vie. Au-delà des impacts matériels, la perception d’une injustice financière émerge parmi de nombreux travailleurs indépendants, avec 79% estimant ne pas bénéficier d’un accès équitable aux services financiers.

Ces chiffres révèlent un sentiment de marginalisation et accentuent les défis liés à l’accès au crédit immobilier. En effet, face à cette réalité, 23% des indépendants envisagent de renoncer à leur statut d’indépendant au profit d’un emploi salarié. 

Quelles sont les raisons derrière la réticence des banques ?

67 % des décideurs bancaires, indiquent que leurs procédures d’évaluation des risques ne permettent pas une vision exhaustive des revenus des travailleurs indépendants. La difficulté réside dans l’évaluation des revenus fluctuants des travailleurs indépendants, qui peuvent varier significativement d’un mois à l’autre.

De plus, l’exigence de trois années d’activité pour obtenir un prêt pose un autre obstacle. En effet, les premières années sont souvent les plus difficiles pour une entreprise. Cette exigence souligne la rigidité des critères bancaires.

Quels sont les critères de sélection des banques ?

Le processus exigeant des banques s’appuie sur des critères qui évalue la faisabilité d’accorder un prêt aux travailleurs indépendants. Le niveau de revenus, la régularité financière, la capacité d’épargne, la gestion sans faille des comptes, et l’absence de découvert bancaire ou d’impayés sont scrutés méticuleusement.

De plus, le nombre de clients de l’entreprise indépendante et le secteur d’activité jouent un rôle crucial. Une clientèle diversifiée et un secteur perçu comme moins risqué renforcent la confiance des banques. De l’autre coté, l’absence de ces critères peut peser lourd dans la balance.

Quelles stratégies pour surmonter les refus ?

Face à un refus initial, il est important de rappeler que celui-ci n’est pas définitif.  En effet, les statistiques révèle que 47% des indépendants ont dû persévérer et soumettre au moins trois demandes avant d’obtenir l’approbation tant convoitée. Cette persistance témoigne du caractère révisable des décisions bancaires et souligne l’importance de ne pas céder au découragement dès le premier obstacle.

Une autre approche consiste à explorer différentes banques et agences. Les attitudes divergentes des décideurs d’une agence à l’autre peuvent jouer un rôle décisif. En effet, la comparaison des offres s’avère essentielle pour maximiser les chances d’obtenir un prêt immobilier.

Enfin, pour contourner les refus bancaires, l’exploration de solutions alternatives s’impose. Parmi celles-ci, la location-accession émerge comme une option intéressante. Ce mécanisme permet aux travailleurs indépendants de devenir propriétaires, tout en évitant les impasses des refus bancaires. Une solution innovante qui mérite d’être envisagée dans le cadre d’une stratégie qui vise à concrétiser le rêve d’accession à la propriété.

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